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J’aimais ma belle-mère

© Alliance Presse
Mon amour pour ma belle-mère m’a menée dans de grandes aventures. De très belles aventures!

J’ai abandonné le pays où je suis née. Y ai-je été forcée?

Tout commence un jour de famine en Israël. Une femme quitte son pays avec son mari et ses deux fils pour s’installer à l’étranger.
Un jour, son mari meurt. Ses fils épousent ensuite deux femmes du pays: Orpa et moi! Mais voilà que les deux fils meurent aussi. Nous nous retrouvons alors toutes les trois sans maris.

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Que faire?
Ma belle-mère veut retourner dans son pays d’origine, en Israël. Comme nous sommes encore jeunes, elle insiste pour que nous restions afin de retrouver un mari. Orpa reste.

Mais moi, je ne veux pas abandonner ma belle-mère. Elle a tout perdu, la pauvre! Je quitte donc le pays où je suis née pour l’accompagner en Israël. Là bas: pas de travail, je ne connais personne, et n’ai aucune idée de leur religion.

Quelle surprise!
Alors que je glane dans un champ, je découvre que le propriétaire est un parent proche de ma belle-mère et qu’il a un devoir de rachat.
A ma plus grande joie, il m’épouse et me donne un fils qui deviendra le grand-père du roi David et l’ancêtre de Jésus! Mon nom a été donné à un des livres de la Bible: Ruth!

Mino dico:
Glaner: recueillir les épis restés dans le champ après le passage des moissonneurs.
Le devoir de rachat: une ancienne tradition juive; le plus proche parent peut racheter les biens d’un homme qui a tout perdu, mais dans ce cas, il a aussi le devoir d’épouser la veuve.

Anne-Charlotte Mancebo

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