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Le fils du capitaine

© DR
Connais-tu l’histoire de Jean et de son père le capitaine? C’est une histoire d’amour et de pardon, qui te montrera à quel point Jésus t’aime.

Nous sommes en 1840. Le capitaine Pierre Langlois est fier de son navire, un beau trois-mâts qui prendra bientôt le large. A côté de lui, son fils Jean, douze ans, trépigne d’impatience: pour la première fois, il a reçu la permission d’accompagner son père dans ce long voyage!

Le capitaine est soucieux
Tout est prêt pour le départ toutefois, le capitaine est soucieux: il a pour mission de transporter à bon port un groupe d’émigrants qui fuient la famine. Or le voyage sera long et la nourriture juste suffisante. Comment s’assurer que personne ne vienne voler des aliments? Cela mettrait en danger tous les occupants du bateau!

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Avertissement pour tout l’équipage
Il rassemble tout le monde sur le pont. Jean est là, très fier de se tenir aux côtés de son père.
– Nous sommes sur le point de partir pour un long voyage, lance le capitaine. Les rations seront maigres, mais suffisantes pour que nous puissions tenir jusqu’au bout. Malheur à celui qui serait tenté de voler de la nourriture! Il sera puni de quinze coups de fouet. Et maintenant, larguez les amarres, hissez les voiles, et que Dieu nous protège!

Qui a volé de la nourriture?
Après un mois de navigation, le capitaine apprend que de la nourriture a été volée. On tend un piège afin de débusquer le voleur, et l’on arrête… Jean! Penaud, celui-ci s’avance vers son père et baisse la tête. Ce dernier est désespéré: quinze coups de fouet, c’est bien trop sévère pour un enfant! Mais c’est la punition méritée, et pour être juste, il est obligé de la faire exécuter! Alors il fait venir Jean sur le pont et ordonne que le châtiment soit appliqué.

Le geste d’amour du capitaine
Mais au moment où le marin chargé de donner les coups de fouet lève le bras, le capitaine se place devant son fils, et le coup tombe sur lui, tout comme le deuxième, le troisième et ainsi jusqu’au quinzième coup. Jean est bouleversé. Il enlace son père et en sanglotant, lui murmure: «Pardon papa! Je ne voulais pas, pardon! Et merci!». Le père, malgré le sang qui coule sur son dos, le regarde tendrement: «Je t’aime tellement, mon enfant!»

Jésus, notre capitaine
Ce capitaine me fait penser à celui qui, il y a bien longtemps, juste avant Pâques, est mort sur une croix par amour pour chacun de nous: Jésus. «Mais il était blessé pour nos péchés; la punition qui nous donne la paix est tombée sur lui» (Esaïe chapitre 53, verset 5).

Mini dico
La cale: espace entre le pont et la coque d’un navire
Une ration: quantité de nourriture prévue par personne pour une journée

Adrinée Burdet

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