Khalid n’a que 11 ans, mais il a déjà vécu des choses très difficiles. Il a grandi en Syrie, où la vie était assez belle. Les choses se sont gâtées quand la guerre a éclaté. Son papa est mort et il a fallu s’enfuir. Khalid a donc voyagé jusqu’au Liban, avec sa maman et ses quatre frères et sœurs.

Il vit dans une sorte de ruine

Aujourd’hui, sa vie est bien moins drôle qu’avant. Déjà parce que vivre sans son papa, c’est très difficile. Sa maman aussi est très triste et pleure beaucoup. En plus, la maison où vit toute la famille depuis plus de deux ans ne fait pas envie!

Heureusement, l’organisation humanitaire Medair en a arrangé l’intérieur, mais ça reste petit et peu confortable: quatre matelas posés par terre, un poêle pour se chauffer, une télévision, de quoi se laver et une sorte de cuisine.

Frappé par les enfants
En plus, Khalid n’est pas dans son pays et les enfants du coin ne sont pas sympas avec lui. «Si je sors de chez moi, je risque de me faire taper.»
Parfois Khalid va dans une sorte d’école, créée exprès pour les réfugiés. Jusqu’à quand tout cela va durer? Aucune idée! Tant qu’il y a la guerre en Syrie, c’est dangereux d’y retourner.

Il garde le sourire
Malgré tout, Khalid garde le sourire. A sa place, comment serais-tu? En tout cas, en ressortant de chez Khalid, je me suis dit que j’étais drôlement stupide de me plaindre alors qu’il y a tant de choses qui vont bien!

Jérémie Cavin

Trampoline

Article tiré du numéro Trampoline 43

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Des milliers d’enfants vivent sous tente

Au Liban, il y a 1,5 million de réfugiés syriens. Et parmi eux, beaucoup d’enfants. La plupart ne peuvent pas aller à l’école. Un garçon de dix ans a dit à son papa, devant nous: «Papa, envoie-moi à l’école! Je veux devenir avocat, pour pouvoir défendre les gens.»